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Affichage des articles du 2013

Un an

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Paris, Décembre 2012 Le photographe Paris, Décembre 2012 La photographe Paris, décembre 2012,  Couleur sur fond gris Barcelone, janvier 2013, Bleu d'hiver Paris XVème, août 2013 Chemin secret  Août 2013,  Ma part d'enfance Août 2013 Maman, regarde ! Sardaigne, août 2013,  Reflet sur mer grise   Vaulry, Octobre 2013,  Couleurs d'automne

Paysage d'eau et de nuages

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Sardaigne, fin août 2013, à l'aube

Omar

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Il est des films qui laissent des traces. Il est des films sombres et lumineux, politiques et romanesques, d'une haletante lenteur, ancrés dans un présent et un territoire et cependant universels.  Omar est de ceux-là. Je ne savais rien de ce film avant de le voir, rien hormis son titre. Place à la découverte ... La première scène montre un jeune homme passant d'un côté à l'autre d'une haute palissade à l'aide d'une corde lisse. Il manque se faire tuer d'un coup de fusil par un militaire et glisse le long de la corde. En bas on le retrouve les mains en sang. Cette palissade, c'est le mur séparant la Cisjordanie de l'état d'Israël, la Cisjordanie est à l'ouest du fleuve du Jourdain, c'est aussi la "Judée-Samarie". Le film n'explique pas la géographie, la politique, le conflit, ce n'est pas un film verbeux. Le film laisse à entendre, voir, ressentir. Une fois de l'autre côté de la palissade, Omar va rejoind

Sorcières ordinaires

"Sorcières ordinaires"  de  Michèle Gazier , est un recueil de 7 nouvelles publié aux éditions Calmann-Lévy en 1998, avant d'être repris chez Folio. Ce livre me suit depuis un bout de temps, ces 7 histoires me hantent gentiment depuis des années. Et c'est pour cela que je suis si heureuse de la participation de Michèle Gazier à l'édition 2013 du Salon "Nouvelles en musique". J'imagine un dialogue savoureux entre Michèle Gazier et Jean-Marie Blas de Roblès disposant lui aussi de quelques belles histoires de sorcières ordinaires dans son recueil "Mémoire de riz"... Les sorcières ordinaires sont des femmes aux pouvoirs étranges qui se cachent derrière une apparence tranquille : une vieille parente pratiquant peut-être la magie noire, une jeune mère de famille rêvant dans une langue qui lui est étrangère, de petites servantes fantomatiques, anachroniques et omniscientes, une jeune fille aussi belle que glaciale, une femme de ca

Il faut

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Elle avait rêvé. Il faut toujours vivre ses rêves. Il faut vivre ses rêves. Il faut vivre. Il faut.

L'écume des jours

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L'écume des jours  prend vie par l'entremise du film de Michel Gondry. Film onirique à l'image du roman de Boris Vian, 1947. Jolie distribution, avec des acteurs jouant à contre-emploi, quelle bonne idée. Mention spéciale pour l'interprétation de Colin - personnage principal - par Romain Duris. Film onirique ne veut pas dire conte de fées. L'histoire part du clair pour aller vers le sombre. A y bien penser, n'est-ce pas le chemin de toute vie ? De la lumière vers l'obscurité ? Poésie, clins d'oeil tels Jean-Sol Partre et son livre "Le vomi" (Jean-Paul Sartre et "La nausée"), musique omniprésente - jazz, bien entendu-, machines étranges - Boris Vian était ingénieur, il aimait les machines, a déposé quelques brevets-, et avouons que son pianocktail (piano + cocktail) nous fait rêver ... Surréalisme mais aussi absurdité : le travail, la religion, la mort - violente - montrés comme dénués de sens. 3 histoires d'amour imbriq

Le peintre d'éventail

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"Le peintre d'éventail" , dernier roman de l'écrivain Hubert Haddad est poétique, visuel, sensible. Pas si étonnant pour un auteur tour à tour poète ou peintre. Comme l'indique le bandeau des éditions Zulma, l'histoire se déroule au Japon, plus précisément au nord-est de l'île de Honshu, côté océan Pacifique. Là-bas, dans la montagne, on y trouve la pension de Dame Hison, ancienne prostituée, femme de tête, et femme de coeur aussi. La pension est isolée, paisible, elle abrite quelques pensionnaires en errance, ainsi qu'un vieux jardinier, Osaki, artiste modeste et merveilleux, tant pour agencer arbustes et fleurs que pour peindre délicatement ses éventails. Chez Dame Hison règne un Japon traditionnel intemporel, c'est ce qui séduit Matabei, lui qui s'est enfui de Kyoto après que sa vie a basculé. De la fureur du monde il passe au calme des journées dans le jardin de la pension, puis à apprendre auprès d'Osaki, l'art du jar

Journée de la femme ? Lisons des écrivaines !

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Plutôt que d'écouter la radio ou de regarder la télé et d'entendre toujours les mêmes discours larmoyants, au contraire faisons fi pour une journée de tout ce qui ne change pas ou si peu, et lisons des écrivaines ! Je vais commencer par Simone de Beauvoir. Et pas parce qu'elle a écrit "Le deuxième sexe", ce serait trop réducteur. Même si je recommande sa lecture, même s'il date un peu. La première fois que j'ai lu le nom de Simone de Beauvoir, il était écrit "compagne de Sartre". No comment. Je n'ai pas tous ses livres, cependant Simone de Beauvoir occupe bien une étagère de ma bibliothèque. Concernant ses romans, j'ai toujours eu un faible pour "Tous les hommes sont mortels", fable philosophique traversant l'histoire européenne. J'aime beaucoup aussi "Le sang des autres", sur la résistance. N'oublions pas "La femme rompue" qui devrait dissuader toute femme de rester purement et simplemen

Voyage voyage

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Sur Paris le ciel est gris, ou blanc. Depuis un bout de temps. Voici Barcelone, aux prémices de l'année nouvelle. 2013. Place à la couleur, Viva España ! Vue sur Barcelone depuis le parc Guell. Et oui, nous sommes en janvier ... L'iguane du parc de Guell, l'emblême de Barcelone. L'artiste, Gaudi bien sûr. Fou ou génie ? Parc de Guell. Fleuriste sur les Ramblas. Au bout, le port, la mer. Le théâtre.  Les Ramblas toujours. Fresque de Joan Mirò. Et les passants, indifférents. Le sculpteur de sable. Barceloneta. La Sagrada Familia, la sainte famille. Non pas en restauration, mais en construction. Oui vous avez bien lu. Gaudi toujours. Génie, ou bien fou ? La Sagrada Familia, détail. La poésie des sculptures. Si si je vous assure. Femme de pierre. Le joueur de guitare. Et la lumière fut. Arênes modernes. Le t