L'écume des jours


L'écume des jours prend vie par l'entremise du film de Michel Gondry.
Film onirique à l'image du roman de Boris Vian, 1947.

Jolie distribution, avec des acteurs jouant à contre-emploi, quelle bonne idée.
Mention spéciale pour l'interprétation de Colin - personnage principal - par Romain Duris.

Film onirique ne veut pas dire conte de fées. L'histoire part du clair pour aller vers le sombre. A y bien penser, n'est-ce pas le chemin de toute vie ? De la lumière vers l'obscurité ?

Poésie, clins d'oeil tels Jean-Sol Partre et son livre "Le vomi" (Jean-Paul Sartre et "La nausée"), musique omniprésente - jazz, bien entendu-, machines étranges - Boris Vian était ingénieur, il aimait les machines, a déposé quelques brevets-, et avouons que son pianocktail (piano + cocktail) nous fait rêver ...

Surréalisme mais aussi absurdité : le travail, la religion, la mort - violente - montrés comme dénués de sens. 3 histoires d'amour imbriquées, dont 2 désespérées. Pessimiste Boris Vian ?
La maison qui rapetisse, une image peut-être des maisons qu'il a habitées, de plus en plus petites ...


Comment rassembler en quelques phrases un livre si original, un film qui lui ressemble ?
Juste une image, poétique.




https://www.youtube.com/watch?v=L5AjwoCatGQ

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