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Affichage des articles du 2015

Rouge rouge rouge

J'aime la prose de Monique Jouvancy, depuis "L'air de riens", en passant par "Finir", et aujourd'hui avec son dernier roman "L'effet poisson rouge", Mot fou éditions. Pour comprendre le titre, il faut lire le livre, et ne pas se contenter des 20 premières pages. Un livre de son temps, qui commence par la création d'un profil sur un site de rencontres. Cependant un livre plus profond qu'il ne pourrait paraître à un lecteur trop rapide. Un roman sur l'absence, ce qui n'est plus, ce qui manque. Monique Jouvancy parle de théâtre, de la peur avant de jouer, elle est comédienne de profession. Décidément, elle sait écrire, toujours elle trouve le ton juste. Avec Monique Jouvancy, je me sens un peu comme un cinéaste avec ses acteurs fétiches. Dès que je peux, je mets Monique dans le générique. C'est la même chose avec Isabelle Minière. Deux auteures dont j'ai aimé la sensibilité avant de les rencontrer ...

C'est la rentrée !!

C'est la rentrée littéraire et ... fidèle à mon habitude je ne parlerai pas, sauf exception, des livres dont tout le monde parle, à quoi bon ? Mais il y a les autres, ceux qui ne sont pas (pas encore) sur le devant de la scène, et je pense à "L'effet poisson rouge" de Monique Jouvancy, ou bien à ceux publiés en d'autres temps, mais qui ont accompagné mon été : "Une vie" de Simone Weil, "L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau" d'Oliver Sacks, "Merci pour ce moment" de Valérie Trierweiler. Mes goûts sont éclectiques ? Oui, je sais ... :-)

Au pays du Soleil Levant

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Après 12h de vol sans sommeil, arrivée au petit matin ... Découverte avec le métro Nippon. Les plans sont limpides ;-) Balade dans la baie de Yokohama en talons de 10 centimètres ... Aïe ! Décalage horaire oblige, j'ai oublié de les troquer pour mes tennis... Le port et le parc d'attractions :-)  Le quartier China Town de Yokohama Le métro, lieu de tous les étonnements Une ribambelle de mascottes du métro Contraste saisissant des publicités Un poil kitsch ! Si semblable, si différent Estampe traditionnelle Jardin zen Magasins dans la station de Yokohama. Perte de repères assurée :-)

Voyages

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Octobre - Juin 2015 Vallée de Chevreuse S ilencieuse ces derniers mois, je ne suis pas restée dans ma tanière. J'ai ouvert les yeux, redécouvert le monde, la vie, les autres, sous un angle nouveau. Films, livres, expos, voyages ont été de la partie. Chaque jour je m'attelle à séparer le grain de l'ivraie, puis je laisse le tout reposer, avant d'écrire, peut-être, quelques pages, une histoire, un livre ... Le cinéma prend une place de plus en plus importante dans mon imaginaire. Toutes proportions gardées, je me sens à l'inverse d'un Truffaut inspiré en écriture par les films que je vois.  Pas forcément par les histoires, mais  bien plutôt par les images, le rythme, la lumière et la bande son. Le plus important : l'émotion qui s'en dégage. "Mommy" de Xavier Dolan, incroyable cinéaste de 25 ans, m'a secouée. "Fidelio, l'odyssée d'Alice", ce qui se passe en mer reste en mer , m'a touc

Le 7 juin, séance de dédicaces à Liragif, librairie de Gif-sur-Yvette

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Le dimanche 7 juin, entre 10 et 13 heures , je serai à la  librairie LIRAGIF, pour une séance de dédicaces de mon roman "Silencieux". Je serai ravie d'échanger avec lecteurs et lectrices. :-) Une histoire de maux et de mots.   Isabelle, kinésithérapeute trentenaire, mène une existence solitaire. La lettre d'une amie d'enfance vient bousculer ses habitudes, Isabelle plonge dans le passé, prête cette fois à affronter ses peurs. Le présent est lui aussi source de questionnements. Isabelle observe, s'interroge, cherche à comprendre les autres, ces êtres insaisissables. Elle revient sur son passé, à quel moment tout s'est noué ? Comment trouver l'apaisement, un sens véritable à sa vie ? Il faudra des rencontres, des retrouvailles, des rires et des larmes, des mots pour penser ou panser les maux, pour défaire le nœud et savoir quelle direction donner au présent.   Librairie LIRAGIF 15 square de la Mairie Gif-sur-Yvette RER B Dire

Présentation de "Silencieux", Café de la mairie, Place Saint-Sulpice

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Le mardi 7 avril, à partir de 20h30 , je serai au Café de la Mairie, Place Saint-Sulpice, Paris, pour présenter, avec l'aide de mon éditeur, Alain Kewes , mon premier roman "Silencieux". Nathalie Cogneville , lectrice pour la "Bibliothèque sonore" et le salon littéraire "Nouvelles en musique", en lira un extrait. Je me plierai ensuite de bonne grâce à l'exercice des dédicaces :-) Véritable institution parisienne, les Mardis littéraires de Jean-Lou Guérin, ont lieu chaque mardi à 20h30 au premier étage du Café de la mairie, place Saint-Sulpice, dans le 6ème arrondissement. http://lesmardisdejeanlou.blogspirit.com/archive/2015/01/02/programme-des-mardis-litteraires-annee-2015-3032544.html L'entrée est libre, l'entrée est livres. :-) Une histoire de maux et de mots. Isabelle, au centre du roman, kinésithérapeute, trentenaire semble plutôt solitaire et décalée. La lettre d'une amie d'enfance vient bousculer sa v

Silencieux, encore

Je relis mon billet précédent et je m'aperçois d'une chose : je ne dis rien sur "Silencieux" ! Je reprends, l'ouvrage une fois encore sur le métier. "Silencieux" est un roman, mon premier, publié aux éditions de la Rhubarbe, cette jolie maison littéraire et bourguignonne. "Silencieux", une histoire de silence et de mots. De mots ou de maux. Le silence est un drôle de refuge, mais les mots ne reflètent qu'une vérité. Isabelle, au centre du roman dont elle est le "je", est kinésithérapeute, trentenaire plutôt solitaire. La lettre d'une amie d'enfance vient bousculer sa vie, Isabelle plonge dans le passé, prête cette fois à affronter ses peurs. Le présent est lui aussi source de questionnements. Son petit-ami parle du temps qu'il fait et non de ce qu'il ressent. L'écrivain blessé qu'elle soigne chaque jour, reste silencieux, s'exprimant par son regard, réservant sa verve et ses rires pour d'

Silencieux, en parler juste un peu

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Finalement pourquoi écrire encore une fois le livre publié ? Puisque tout est dedans. Ses émotions, ses peurs, ses petits bonheurs, sa vision du monde, ses maladresses, ses regrets, ses espérances, ses failles. Sans oublier les lieux que l'on aime, les personnes qui nous manquent. Pas d'indice donné au lecteur, rien d'apparent. Ce qui est visible, à la surface, n'est là que pour brouiller les pistes.  Peut-être est-ce pour cela que l'on écrit ? Cacher des messages que l'on est seul à comprendre ... Un jeu fou diront les raisonnables.  Sans doute ils auront raison, écrire est tout sauf un plaisir léger. Ecrire vraiment j'entends. Et par là je n'englobe pas l'ensemble des livres publiés. Je parle de ceux écrits avec ses tripes, avec son âme.  "Lire et écrire sont activités insolites" écrit Albert Camus. Un roman, s'il ne relève pas de l'autofiction, du moins dans l'acception moderne de l'autofiction, n'a