Ce que je vois, ce que j'en pense


Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part (Arnaud Viard)


Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part est tiré du livre éponyme d'Anna Gavalda. Un recueil de nouvelles qui fit en son temps un tabac et connaître sa maison d'édition, Le dilettante.
Quand j'ai appris l'existence de ce film, j'ai tout de suite voulu le voir. Le recueil m'avait beaucoup frappée par son efficacité voilée sous une simplicité d'écriture apparente. J'aime d'ailleurs beaucoup cette phrase d'Anna Gavalda dans une inteview de l'époque "Je me donne beaucoup de mal pour écrire facile".

Le film "Je voudrais ..." mêle, à la manière de "Short Cuts" d'Altman, les différentes nouvelles afin d'en faire une seule trame. Si l'affiche est joyeuse, le film est plutôt mélancolique. Et c'est, me semble-t-il un parti pris du cinéaste, ou bien son humeur du moment, ou encore sa perception du livre original. Le recueil est pour moi plus lumineux, oscillant sans cesse entre rires et larmes. J'ai aussi le regret que la nouvelle donnant le titre au recueil soit traitée si différemment du livre.

Si je commence par ce que j'ai le moins apprécié, j'ai pourtant aimé le film, les acteurs, mention spéciale pour Jean-Paul Rouve, ici encore, extrêmement touchant. Et quand on connait le recueil, c'est un jeu amusant de voir comment le réalisateur s'en est sorti, de quelle manière il a lié les histoires via les personnages.

En sortant de la salle, on a alors une nouvelle fringale, lire une fois encore le recueil d'Anna Gavalda, pour refaire le puzzle à l'envers, partir du texte et aller au film.







"Jusqu'à la garde", Xavier Legrand




Le film "Jusqu'à la garde" est affiché comme portant sur les violences conjugales.
C'est vrai. Il porte même sur les violences extrêmes, celles qui sont physiques et visibles.
Il traite également d'un autre sujet : l'incompréhension totale de la justice lors des procédures conflictuelles de divorce et l'instrumentalisation des enfants.

Début du film :
Ordonnance de non conciliation : chaque parent avec son avocate, en face la juge.
Elle lit devant tous la lettre du plus jeune enfant des parents : il demande à vivre avec sa mère loin de "l'autre".
Puis la juge feuillette le dossier de chacune des parties, s'arrête un instant sur les pièces.
Pas de vague sur les pensions alimentaires, 110 euros par mois pour la mère (mort de rire quand on connaît le coût de la vie dans notre pays).
Le sujet durant ce bref moment où tout se joue, c'est la garde de l'enfant.
Et là, stupeur. L'attestation d'un vague collègue de bureau ou d'une association dont fait partie l'un des parents a autant de valeur que l'attestation de l'infirmière du collège.
La juge pose une ou deux questions, renvoie dos à dos les parents, elle semble se faire un jugement sur ce qu'elle ressent, autrement dit, de manière purement subjective et partiale.
Elle ne donne pas sa conclusion en séance, cela se fera par voie administrative, les avocates seront les intermédiaires.
La décision sera brutale : ce sera la garde alternée pour l'enfant.

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Sans doute il faudrait que les juges se forment aux personnalités narcissiques, lisent des livres détaillés , aillent voir "Jusqu'à la garde", étudient les pièces sérieuses des dossiers (écoles, infirmières, nounous, personnes du quotidien de la vie des enfants, ...), soient humbles.
Il faudrait que la justice s'intéresse à ce qui se passe dans la vraie vie une fois la décision prise, lors des fameux "passages de bras" par exemple, qu'elle suive comment vont les enfants, sur le plan psychologique, physiologique, qu'elle admette qu'il est possible de s'être trompé et de revenir sur son jugement.
Il faudrait protéger les enfants de tout parent toxique et non appliquer en toute situation le jugement de Salomon.

Dans le film, seule l'institution police joue pleinement son rôle.
Dans la vie, elle n'a malheureusement pas toujours le temps.

Il reste beaucoup de choses à changer pour un monde plus juste, pour que les enfants et les femmes soient enfin protégés, ne serait-ce qu'en France.

Qu'un film tel que "Jusqu'à la garde" soit sur le devant de la scène, est un espoir réel d'une prise de conscience plus large.



"Vers la lumière", Naomi KAWASE






Naomi Kawase, une fois encore, se penche sur le thème de la différence, du handicap.
Il s'agit dans "Vers la lumière" de la perte de la vue.
Ce que l'on perd. La vie courante qui se complexifie, le lien social qui se modifie, et puis l'impossibilité, désormais, d'accomplir ce que l'on aime le plus.
Ce que l'on gagne. En pouvoir d'imagination, en présence au monde, sans cesse à l'affût des sons.

Le thème est abordé par l'exercice délicat d'audiodescription d'un film.
Comment décrire au mieux sans trop en dire, comment suggérer, donner à ressentir plutôt qu'à voir ?
Comment expliquer sans être trop intrusif, comment laisser des respirations pour laisser place à l'imagination ?
Cela pourrait être une réflexion sur l'écriture...

Le film est aussi une introspection sur le cinéma, cet art quasi complet, immergeant.
Peut-être parce qu'il était en compétition à Cannes ?..

Il n'a pas remporté de prix, certains le disent moins bon que "Les délices de Tokyo".
Je le trouve pour ma part différent, tout aussi sensible.
Et c'est sain qu'un artiste diversifie ses oeuvres.


Pour le pitch du film, voir AlloCiné.
Pourquoi écrire ce que tout le monde écrit déjà ?
Ce serait écrire pour ne rien dire...


"Lumières d'été", Jean-Gabriel PERIOT

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Un très beau film qui nous promène, au premier et au second degrés.
Emouvant, poétique.
Un film français très japonais.


"Un beau soleil intérieur", Claire DENIS


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La première scène du film "Un beau soleil intérieur" semble nous emmener sur un chemin connu, pourtant sa conclusion nous entraîne en un tout autre lieu, et cela éveille notre attention pour Isabelle, personnage principal du film interprété par Juliette Binoche.
Isabelle est belle, artiste peintre, divorcée, lumineuse, amoureuse, sensible, en colère, perdue. Elle voudrait trouver encore un amour... Autour d'elle, tour à tour, une palette d'hommes. Chacun est singulier, et chaque fois c'est la même chose : Isabelle y croit... avant de déchanter.
Même si le film aborde de front la solitude, on apprend incidemment qu'Isabelle pleure chaque nuit, certains passages sont très drôles et apportent une belle légèreté. Il y a cet amant qui préfère l'avant, parce que après l'avant, et bien, c'est l'après ... ! ;) Quant à la scène finale, elle est digne d'une anthologie.

Avec Claire Denis à la réalisation, Claire Denis et Christine Angot au scénario, Juliette Binoche comme personnage principal, "Un beau soleil intérieur" montre un point de vue féminin sur un sujet de société. Et je ne peux m'empêcher de me demander si un cinéaste homme aurait filmé une femme nue de plus de 50 ans, aussi joliment et naturellement ?...


"Une vie ailleurs", d'Olivier Peyon

Un titre évocateur, quelques images lointaines, le nom d'Isabelle Carré à l'affiche...

Une vie ailleurs : Affiche


Le pitch : une femme française part en Uruguay pour reprendre son fils Felipe, enlevé par son père à l'âge de 5 ans. Cette femme est aidée d'un travailleur social...

L'histoire est incertaine, triste, joyeuse, belle, et pleine d'enseignements. 
Le film se déroule en Uruguay et alterne les langues française et espagnole, ce qui lui donne beaucoup de charme. Tout ou presque se passe dans une petite ville, un peu comme dans une nouvelle de Gabriel Garcia Marquez. Si le film est touchant, il est aussi plein de vie, puisque les enfants, et un enfant en particulier, sont au coeur du film.

Les acteurs sont sensibles et nous entraînent à ressentir une belle palette d'émotions. 
"Une vie ailleurs" : un vrai voyage dans tous les sens du terme.

Merci à Olivier Peyon d'avoir porté à l'écran, et de cette manière cette histoire.


"Harmonium" de Kōji Fukada






Un film terrible, tragique, dans le sens antique du terme.



"Les délices de Tokyo" de Naomi Kawase.


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Film se déroulant à Tokyo, dont les premières images sont celles d'un cerisier en fleurs.
Le film semble parler de nourriture mais nous entraîne à mi-parcours sur un chemin inattendu ...
Sobre, peu bavard, mélancolique, touchant et poétique, impossible de manquer ce diamant brut.




"Le coeur régulier" de Vanja d'Alcantara


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C'était inimaginable pour moi de manquer ce film : inspiré d'un roman d'Olivier Adam, avec Isabelle Carré en personnage principal, et se déroulant aux trois quarts au Japon ...
J'ai monté "Nouvelles en musique" en raison du recueil de nouvelles "Passer l'hiver" de l'écrivain Olivier Adam, Isabelle Carré était la comédienne qui me touchait le plus lorsque j'allais voir les pièces montées par  Jean-Pierre Vincent aux Amandiers à Nanterre, quant au Japon, j'y suis sensible depuis mes 15 ans suite à ma découverte de Yasunari Kawabata et j'ai eu la chance d'en fouler le sol il y a peu ...

On ne peut aborder la complexité d'une culture telle que la culture japonaise en moins de deux heures de cinéma, mais cet effleurement plus qu'un effeuillement, soulève la pensée, l'emmène ailleurs.

On peut toujours être sauvé par une main qui se tend, celle d''un vieux sage japonais, celle d'un jeune frère au-delà de sa disparition.

Beau film que l'on pourrait résumer mais qui perdrait alors toute poésie.
10 jours plus tard, les images sont encore là, mais comment montrer les images à l'abri dans ma tête ? Le plus simple reste pour vous d'aller voir 'Le coeur régulier' en salle.




"Rosalie Blum" de Julien Rappeneau.


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Il en est dit du bien, cependant, sera-ce suffisant pour vous entraîner dans les salles obscures ?
La bande-annonce, raccourcie pour placer les commentaires de ceux qui ont aimé le film, laisse-t-elle imaginer tout ce qu'il porte ? Un film qui fait du bien, oui certes, un nouvel Amélie Poulain, pas d'accord, vraiment différent.

"Rosalie Blum" est un film touchant porté par ses acteurs, mais aussi par son scénario, jouant avec différentes intrigues dont l'une se dénoue sur la dernière image.

Il est avant tout question d'âmes sensibles et de solitude, à différents âges de la vie.
Une solitude plus ou moins voulue, plus ou moins subie, plus ou moins grande.
Le manque d'envie, la machine qui s'enraye dans un quotidien morne, les attentes minuscules qu'il faut elles aussi abandonner.

Et puis un grain de sable, une rencontre fortuite, la machine se grippe, l'incident devient source de chamboulement d'une vie, la vie même.



La cour de Babel (documentaire de Julie Bertuccelli)



Une année scolaire dans une classe d'accueil, à Paris.
Des adolescents venus d'ailleurs, du monde entier, avec quelques mois, une année pour apprendre le Français et rejoindre le cursus scolaire standard.
Ce film, c'est l'apprentissage de la langue, mais aussi des parcours de vie, complexes déjà, à onze ou quinze ans à peine. Collégiens aux comportements standards, collégiens aux préoccupations d'adultes.
Que l'on ait quitté son pays par choix ou par contrainte, c'est là la différence.
Le film est coloré, émouvant, drôle parfois, sensible toujours.
La professeure de Français est impressionnante de calme, de douceur, de fermeté ; sûr qu'elle laissera en eux une empreinte.

En sortant de la salle, on est touchés, surpris, admiratifs.
Quelle belle leçon de vie que celle donnée par tous ces gamins.
Et cela vaut mieux que de beaux discours. A n'en pas douter.



Affiche de La cour de Babel


De toutes nos forces (film de Nils Tavernier)

Très beau titre, très beau film. Solaire.
Au centre, la volonté d'un garçon de 18 ans, Julien, d'avoir une vraie relation avec un père trop souvent absent. Que Julien soit dans un fauteuil roulant, devient au fil du film, non un frein mais un moteur détonnant.
Sur fond de performance athlétique, de dépassement de soi, d'une famille délitée qui se rassemble autour d'un enfant différent, tenace, terriblement attachant.
Des acteurs vrais, un film qui fait du bien.
L'acteur Fabien incarnant Julien est tout simplement émouvant, avec un sourire tout à lui illuminant le film d'un bout à l'autre.
Un article sur lui, là :







Les grandes ondes (de Lionel Baier )

Quelques jours de vacances, une ville du nord sous une pluie fine, et si on allait au cinéma ?
Le film doit être tout public, le genre comédie est recommandé afin de plaire à tous.
J'opte pour "Les grandes ondes"... Un film décalé, certes. Et pourquoi pas ?
Allez, on y va.



1974, deux journalistes suisses sont envoyés par leur radio réaliser un reportage au Portugal. Ils doivent montrer tout ce que la Suisse a réalisé pour ce pays. Un technicien les accompagne, ils prennent avec eux un jeune homme comme traducteur après quelques mésaventures par méconnaissance de la langue portugaise.

Je découvre l'actrice Valérie Donzelli, je l'adore de suite, tout à fait épatante dans ce rôle de jeune et jolie journaliste, féministe un brin ambivalente, femme de caractère, moderne, mais aussi emplie d'empathie et de gentillesse. Michel Vuillermoz, ancien reporter de guerre, matcho pénible, un brin psychorigide, nous touche bien vite avec ses pertes de mémoire qu'il cache à tous.

Le film est plutôt subtil, comédie, certes, certainement pas grosse farce.
Comique de situations, de mots surtout.
Un brin historique, avec La révolution des oeillets.
Pourtant, le plus important, comme dans la vie peut-être, ce sont les relations humaines.
Avec une scène finale aussi simple que touchante.







OMAR



Il est des films qui laissent des traces. Il est des films sombres et lumineux, politiques et romanesques, d'une haletante lenteur, ancrés dans un présent et un territoire et cependant universels. Omar est de ceux-là.






Je ne savais rien de ce film avant de le voir, rien hormis son titre. Place à la découverte ...
La première scène montre un jeune homme passant d'un côté à l'autre d'une haute palissade à l'aide d'une corde lisse. Il manque se faire tuer d'un coup de fusil par un militaire et glisse le long de la corde. En bas on le retrouve les mains en sang.
Cette palissade, c'est le mur séparant la Cisjordanie de l'état d'Israël, la Cisjordanie est à l'ouest du fleuve du Jourdain, c'est aussi la "Judée-Samarie". Le film n'explique pas la géographie, la politique, le conflit, ce n'est pas un film verbeux. Le film laisse à entendre, voir, ressentir.
Une fois de l'autre côté de la palissade, Omar va rejoindre ses amis, Tarek et Amjad. Il y a aussi Nadia, la soeur de Tarek, brune facétieuse dont Omar est amoureux, tout comme Amjad ...









Sur fond d'amitié entre les trois jeunes hommes, Omar pose la question de l'engagement, de l'action, du combat armé : jusqu'à quel point ? Omar montre l'action sans retour arrière possible.

Ce film pose la question de la confiance, du mensonge, de la manipulation. Amis et ennemis peuvent se fondre, se confondre. Omar montre aussi la droiture, la loyauté. L'être humain est complexe, empli de noirceur, de convoitise, prêt à tout pour obtenir ce qu'il désire, mais prêt aussi à se sacrifier pour ses idées, son amour d'une vie.



GATSBY



On ne peut pas échapper à Gatsby, le film je veux dire, si l'on aime un tant soit peu la littérature ... si l'on aime un tant soit peu les livres de Francis Scott Fitzgerald ... Parmi ceux-ci, je préfère "Tendre est la nuit". Peut-être parce que je connais sa vie, sa faille immense, la folie de sa femme, Zelda ... Il y a quelque chose de terriblement romanesque dans les livres de Fitzgerald. Un espoir toujours présent, et sans cesse déçu.








Je ne voyais pas le film ainsi, je n'avais pas vu la bande annonce, histoire d'avoir la surprise, la distribution était prometteuse. Je ne voyais pas le film comme ça, j'imaginais quelque chose de plus doux, aérien, de plus fitzgéraldien. Comment rendre la grâce de l'écriture ? Peut-être en prenant le parti-pris du contre-pied, exagéré comme ces années folles dont un siècle bientôt nous sépare ... ?

Un cinéaste n'en serait pas un s'il se contentait de plaquer des images sur chaque page d'un livre.
Un écrivain n'en serait pas un s'il se contentait d'écrire le monde comme il est, et non comme il le voit.
C'est là toute la différence.



L'ECUME DES JOURS



Film onirique ne veut pas dire conte de fées. L'histoire part du clair pour aller vers le sombre. A y bien penser, n'est-ce pas le chemin de toute vie ? De la lumière vers l'obscurité ?

Poésie, clins d'oeil tels Jean-Sol Partre et son livre "Le vomi" (Jean-Paul Sartre et "La nausée"), musique omniprésente - jazz, bien entendu-, machines étranges - Boris Vian était ingénieur, il aimait les machines, a déposé quelques brevets-, et avouons que son pianocktail (piano + cocktail) nous fait rêver ...

Surréalisme mais aussi absurdité : le travail, la religion, la mort - violente - montrés comme dénués de sens. 3 histoires d'amour imbriquées, dont 2 désespérées. Pessimiste Boris Vian ?
La maison qui rapetisse, une image peut-être des maisons qu'il a habitées, de plus en plus petites ...


Comment rassembler en quelques phrases un livre si original, un film qui lui ressemble ?
Juste une image, poétique.







QUAND JE SERAI PETIT


"Quand je serai petit", film de et avec Jean-Paul Rouve, sorti en juin 2012.


C'est le genre de film que je pourrais voir et revoir sans fin. Un film si empli de poésie, à en déborder. L'adagio d'Albinoni, les grandes plages du nord, une chanson d'Emilie Simon, des acteurs attachants, mention spéciale pour Benoît Poelvoorde et l'histoire, bien sûr, l'histoire ... Un homme à l'approche de la quarantaine, Mathias, aperçoit par hasard lors d'une croisière avec sa femme un petit garçon de 10 ans qui lui ressemble étrangement. Happé par cette vision, une fois retourné chez lui, Mathias part à la recherche de cet enfant qui lui fait tant penser à lui-même au même âge ...
Je n'en dirai pas davantage sur l'intrigue, car l'histoire mérite d'être découverte au fil des images, de la musique, et des silences aussi. Ces silences où l'émotion se faufile, pour qui sait ouvrir son âme.
Simplement, ce film m'a fait penser à une nouvelle ancienne de Georges-Olivier Châteaureynaud, "Le gouffre des années", un texte que j'aime si fort, un renversement du temps, fantastique et possible à la fois. Pour ceux   qui ne craignent pas le doute, et acceptent de déraisonner, pour mieux rêver.


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